Mon Corfou : là où j'ai vécu et où je veux retourner.

Parfois, un lieu n’est pas seulement beau, il répond au corps. Vous respirez l'air et c'est comme s'il était déjà à vous. C'est ce qui m'est arrivé avec Corfou.

Je ne suis pas venu ici en tant que touriste. Je suis juste resté. L'île m'a accueilli avec aisance : un balcon lumineux avec des oranges, une tasse blanche sur une étagère en bois, le bruissement des feuilles et du thé au thym. J'ai vécu ici pendant trois ans – c'était comme si j'écrivais dans des cahiers directement depuis le balcon. Mon fils a étudié, j'ai écrit, nous avons écouté la mer et le temps.

Au fil des années, j'ai essayé plusieurs endroits sur l'île, mais certains m'ont marqué - pas tant pour le service, mais pour l'ambiance.

Proximité de l'eau : Kontokali

Un coin tranquille - et un hôtel où revenir. Le matin, je suis sorti pieds nus sur la terrasse en bois, où le bruissement des vagues était presque invisible. La plage est privée, mais pas luxueuse. Tout simplement - le soleil, le sable, l'odeur de la mer Ionienne.

Il y a des lauriers roses et de l'aloès dans le jardin. Et il n'y a rien de superflu dans la pièce. Literie blanche, rideaux légers, silence.

Là où le vert rencontre le ciel : Dassia

J'ai vécu dans cet endroit pendant seulement une semaine, mais je m'en souviens comme d'un matin après un long sommeil. Tout est vert, avec des pentes douces jusqu'à la mer. L’un des hôtels ici est entouré de pins et de romarin. Le balcon donne sur le jardin et, le soir, il sent l'écorce chauffée.

Il est facile de lire et d'écrire ici et de ne rien vouloir changer. Le restaurant propose du jus d'orange frais et une vue sur les ferries au loin.

La vieille ville - au-delà des forteresses et des ombres oranges

Un jour, j'ai loué une petite chambre au cœur de la vieille ville - pas un hôtel, mais plutôt une maison. Murs de pierre, fenêtres cintrées, le tintement des plats du café en contrebas. Ça sent le café, le bougainvillier et l'aubergine cuite au four.

Tout est à portée de main : des boutiques de miel, une librairie au coin de la rue, l'église Saint-Spyridon. Mais l’essentiel est le sentiment d’être à l’intérieur de l’histoire, à l’intérieur d’un temps qui n’est pas pressé.

Parfois, pour comprendre un lieu, il suffit d’y être. Ne pas passer à côté, ne pas « regarder autour », mais plutôt être là. Je suis reconnaissant pour chaque matin à Corfou, chaque tasse de thé, chaque fenêtre avec vue sur la lumière.

Et si vous recherchez non seulement un hôtel, mais une touche, Corfou a de tels endroits.

Ensuite, je vous parlerai de Paralia Katerinis - de ses plages spacieuses, de l'orage de midi et des chambres qui sentent la mer. Mais c'est un autre cahier.

Avec amour, Lilia.